Un vrai cadeau à s’offrir soi-même, l’expérience d’un cercle de pardon.

Publié le par frigioman

Un vrai cadeau à s’offrir soi-même, l’expérience d’un cercle de pardon.
 
« Je ne peux pas pardonner à cette personne, c’est impossible ! Moi, je ne peux pas, et plus mon moi veut pardonner, plus je deviens hypocrite et menteur. » Inutile de se raconter des histoires ! Il y a des choses impardonnables et il ne faut pas chercher à les pardonner avec la force du “moi”, il ne faut pas vouloir être bon, vouloir pardonner à tout prix, parce que le moi en est incapable. « Au moment où je reconnais les limites de mon amour, de ma capacité d’aimer, je peux m’ouvrir aussi à “quelque chose” qui en moi est capable d’aimer » : c’est cela entrer en contact avec notre véritable nature, qui est générosité et bonté » .1
 
Si, par exemple, je n’arrive pas à ouvrir la porte « pardonner », si elle reste fermée malgré mes efforts et les coups que j’y frappe, parce que mon cœur s'y refuse, parce que quelque chose en moi résiste et m’en empêche, parce que la charge émotionnelle liée au passé est trop forte. Mon mental bloque mon cœur. Il l'assèche, le refroidit et le durcit, plus rien n'a d'intérêt, de goût, de saveur. Au pire, c'est la haine que distille mon cœur, l'envie de rendre le mal qu'on m'a fait. Dans cet état, je suis moi-même coupé de l'amour, coupé de la vie, coupé des autres. Mon cœur est un : il suffit d'une seule relation haineuse, pour que celle-ci contamine toutes les autres, y compris les personnes qui me sont le plus chères.
 
« Il est possible dans la mesure où l’on adhère à la nature de bouddha, où l’on agit non à partir du “moi” mais à partir de l’éveillé, ou du Christ, qui est en nous : Moi je ne sais pas aimer, je ne peux pas aimer, mais il y a en moi quelque chose de plus grand que moi qui, lui, peut aimer, il y a en moi un mode de fonctionnement auquel je ne suis pas habitué, pour lequel je n’ai pas été formé et qui pourtant, si je le laisse s’exprimer, me rend capable d’actes que mes seules forces ne permettraient pas ». 2
 
Je peux alors atteindre cet espace d’amour en moi, en passant par la porte située à l'extrémité inverse, la porte «je te demande pardon ».
 
Comment cela ? C’est elle / lui qui m’a fait mal et c’est moi qui lui demande pardon !
Je te demande pardon pour la manière dont je t’ai longtemps utilisé (e) et dont je me suis servi de toi pour cultiver mes propres sentiments négatifs. Je te demande pardon, non pas pour ce que tu as fait, mais pour ce que j’ai fait, de ce que tu m’as fait (je me suis fermé depuis tant de temps.)
 
Apprendre à demander pardon tel que pratiqué dans « le Don du Pardon » transmit par Olivier Clerc a pour effet surprenant d'ouvrir soudain une brèche en soi, parce qu'il change l'orientation de notre regard et de nos efforts. Je me tourne vers l'Amour, vers la Vie, vers le divin pour ceux qui sont croyants, et je fais acte d'humilité : je lâche prise, je m'abandonne à nouveau à cette énergie dont je me suis coupé, et dont la pénurie m'affecte moi le premier. Du coup, le contact se rétablit : je me sens à nouveau relié à plus grand que moi, à nouveau traversé par cette énergie d'amour et cela court-circuite les obstacles mentaux au pardon, d'une manière qui nous surprend nous-mêmes
 
Après lui avoir demandé pardon de m'être ainsi servi de cette personne, je vais bien-sûr me pardonner d'avoir ainsi fermé mon cœur à l’amour, car, c'est évident, tout cela était inconscient.
 
« Il y a un lien entre « pardon » et réconciliation. En effet, l’absence de pardon, c’est-à-dire le ressentiment, l’amertume, la colère, la haine, et tous ces sentiments qui sont le résultat d’une blessure, d’une séparation, nous éloignent de l’amour, de la paix, et de la communication, de l’union. Avec l’autre comme avec nous-même ». Dit Olivier Clerc 3
 
Quand je décide de laisser couler à nouveau l’amour divin ou de la vie en moi grâce à la demande de pardon que j'adresse à celui / celle qui m'a fait du mal, le pardon devient plus grand que l'amour, car il me ramène à Lui mais, surtout il me rapproche de moi, il me réunit avec cette partie de moi qui est amour, cette partie que je ne m'accordais pas car je ne m’en sentais sans doute pas digne, cette partie dont certains diraient qu'elle est à l'image et à la ressemblance de ma divinité.
 
Le pardon prend ici tout son sens car que dit la religion ? « Pardonne-nous nos offenses COMME nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »
- En demandant pardon à la personne qui m'a fait mal et aussi et surtout en me pardonnant d'avoir ainsi fermé mon cœur à l'amour (donc de m’être offensé), je peux croire que ma divinité me pardonnera, car sinon, pourquoi le ferait-elle, si je ne me pardonne pas moi-même ?
 
En faisant ce travail, j’enlève toutes les formes de culpabilité que je portais en moi, celles que liées aux charges émotionnelles du passé.
« La culpabilité est nocive, destructrice, elle agit tel un poison invisible et dangereux qui prend possession de votre corps, de vos tissus, de vos cellules, de votre cœur, et les prive d'amour. Elle érige un barrage dans le flux de l'amour. Elle l'entrave et l'empêche de circuler librement. L'amour reste l'unique antidote au fléau de la culpabilité». 4
 
« (…) Le pardon qui est l'amour ressuscité.
Si je bloque mon amour, je n'en reçois plus. Si je n'arrive pas à offrir mon pardon, je me prive du même coup de celui que je pourrais recevoir moi-même. À l'heure où le channeling est très en vogue, on oublie parfois cette vérité élémentaire que nous sommes tous des canaux : nous ne produisons pas de l'amour, nous le laissons (ou non) nous traverser, nous donner vie à nous-mêmes, avant d'aller faire du bien à d'autres. Nous sommes récepteurs et émetteurs. Sachant cela, vous pouvez œuvrer dans les deux sens et, si ça coince d'un côté, essayer de l'autre. Aimez pour être aimés. Demandez pardon pour arriver à pardonner. Ou encore, comme le faisait Daniel Pennac avec les cancres dont il s'occupait, enseignez aux autres pour arriver à comprendre vous-même. Pour rétablir la communication, la circulation dans les deux sens ».5
 
Un vrai cadeau à s’offrir soi-même, l’expérience d’un cercle de pardon. et en plus c'est un cadeau qui ne vous ruinera pas car il est à 10 €
 
1 Jean Yves Leloup dans « la montagne dans l’océan ».
2 Jean Yves Leloup dans « la montagne dans l’océan ».
3 En fait, je ne sais plus dans quel livre Olivier Clerc dit cela, mais je vous invite à lire l’excellent travail « le don du pardon », c’est sans doute le livre le plus profond que j’ai lu ces dernières années.
http://www.olivierclerc.com/
4 Guérir son cœur par les cercles de pardon Laure Roussotte
5 Olivier Clerc édition, Eyrolles Pardonner et demander pardon
 
 

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