Icône religieuse et Ho'oponopono

Publié le par frigioman

 

En début 2018, j’ai organisé, avec 6 personnes, un week-end de ressourcement à l’ancien ermitage Notre Dame du Coral. Nous étions à travailler sur les chemins du Ho’oponopono et j’avais expliqué « l’effet miroir de l’autre ».

Éclaircissement :

Ce que j’aime chez « l’autre » ce sont des qualités que j’ai tout au fond de moi et que je n’ai pas forcément révélées, mais ce que je n’aime pas chez « l’autre » sont aussi des composantes que j’ai en moi et que je ne veux surtout pas voir.

Le soir nous sommes allés faire une méditation devant cette « Notre Dame du Coral ». Enveloppés dans ce silence d’amour, dans ce chuchotement du cœur, dans ce pacte tacite de paix, je me demandais en quoi Marie la « Sainte Vierge » pouvait être un miroir pour un « croyant déviant », un « non-croyant grâce à Dieu » comme j’aime le dire, un intolérant des dogmes, comme j’ai pu l’être.

Depuis des siècles des gens, dont, mes grands-parents, mes arrières grands-parents, mes ancêtres lointains prient devant Maire, Il y a donc dans mes gènes, dans mes archétypes, cette « Partie Divine Féminine » inscrite en filagramme. La Partie Divine Masculine étant le Christ.

Quand on adresse une prière à Marie ou au Christ, généralement c’est toujours pour aller vers un plus. Plus d’amour, plus de paix, plus de bonheur, plus de santé, plus de liberté, etc.  On n’a jamais vu quelqu’un demander dans sa prière « fais de moi un être encore plus idiot » (ou alors c’est vraiment une toute petite minorité).

Du coup, Marie, tout comme le Christ représente pour moi, toutes « les sagesses de l’humanité » [1]. Marie représente l’Essence Féminine Divine de la lumière, de l’amour que recherche l’humanité depuis toujours.

Elle en moi, moi en Elle, Je suis donc aussi cette partie divine Féminine. Ce que j’oublie trop souvent. Nous sommes donc cette Partie Divine Féminine.

 

Quand je fais du Ho’oponopono devant Marie et que je dis

« Je suis désolé, pardonne-moi, je t’aime, merci »

Je demande à ma divinité de nettoyer toutes les fréquences féminines en moi qui ne sont pas en « amour terrestre », et toutes celles qui ne sont pas en harmonie « divine », (hu !! il y en a un paquet)

 

Et cela va encore plus loin, si nous acceptons l’idée que nous sommes de la même essence, humain / divin et divin /humain.

 

Quand je dis « Je suis désolé, pardonne-moi, je t’aime, merci », devant Marie, je me reconnecte avec cette essence Mariale, souffle d’amour, chuchotement de bonheur, prémisse de liberté d’aimer, je re-deviens cela : CETTE PARCELLE D’AMOUR, car je nettoie toutes les fréquences de peurs, de doutes, de jugements, qui m’empêchent d’être cet AMOUR féminin.

 

Tout cela m’amène naturellement à être croyant, croyant au plus profond de moi, croyant en cette « Présence / Conscience d’Amour Mère / Père » (L’intention d’Amour Universelle) qui est en moi, en nous, qui nous relie tous.

 

Jean-Yves Leloup, dans le « Notre Père » une lecture spirituelle, l’exprime merveilleusement bien :

 « L'homme est ce lieu où l'univers prend conscience de lui-même ; plus encore, c'est le lieu où l'univers prie, où il peut avec « attention » reconnaître l'aval et l'amont du mouvement de la vie qui nous traverse. Prier, c'est se relier à son origine et à sa fin ; se plonger dans le fleuve et goûter les fraîcheurs de la source et les vastitudes de l'océan. (…). Tous les jours je renouvelle mon lien, ma relation avec l'Inconnu, qui me fait exister comme sujet et comme liberté. (…) . La montée de l'homme vers sa lumière et son accomplissement n'est pas seulement affaire de poussée de sève ou de nécessité. Elle dépend surtout du désir et de la volonté, car c'est librement que nous allons vers la lumière et que nous devenons ce que nous sommes. La liberté, serait-ce alors de nous soumettre à notre véritable nature ? »

 

Prière :

 

Pour toutes les fois où je ne suis pas dans ma divinité, pour toutes les fois où je sors de l’amour (colère, peurs, doutes, etc.), pour toutes les fois où je ne suis pas dans l’unité « Je suis désolé, pardonne-moi, je t’aime, merci »

 

 

[1] Jean-Yves Leloup dans « les portes de la transfiguration »

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