Christian Bobin, Une petite robe de fête
" Il y a l'infirmité des débuts. Il y a la grâce vers la fin. Entre les deux, la croissance nécessaire de l'esprit, l'égarement dans un travail, une durée. Le début et la fin sont donnés ensemble, on ne le voit qu'après. On ne voit que longtemps après qu'il n'y a jamais eu de différence entre la gaucherie de l'enfant et la légèreté du dieu, entre la fleur et le fruit : la grâce ne chasse pas nos maladresses. Elle les couronne. "
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